La valeur d'un disque est souvent traduite en termes de « cote » ou « d’argus » essentiellement basé sur l'avis des professionnels qui sont au contact avec des milliers de clients.
Cette valeur est très subjective. Exemple : même si un petit groupe ne sort que 15 maxis promotionnels numérotés, avec disque transparent, ce disque aura du mal à trouver acquéreur à 1 € dans un dépôt-vente, alors qu'un Beatles vendu à plusieurs millions d'exemplaires pourra valoir très cher, car les fans, et donc les clients potentiels, sont plus nombreux (beaucoup les conservent et on en trouve finalement très peu sur le marché de l'occasion).
Les événements médiatiques jouent également un rôle, tels que le décès d'un Beatles, ou le drame autour du chanteur de Noir Désir. De même que la sortie d'un nouveau disque ou d'une nouvelle compilation...
Par sa pochette, sa sonorité, le disque vinyle demeure un superbe objet de collection. Sa valeur dépend donc aussi de son état : le disque doit être impeccable pour valoir son pesant d'or. Etant donné que les vinyles ont maintenant bien vécu pour la plupart, qu'ils ont beaucoup circulé, et que la pochette comme le disque sont très fragiles, un disque en état impeccable peut avoir une valeur très grande.
Les collectionneurs recherchent avant tous les premiers disques d'artistes sortis à peu d'exemplaires (avant l'arrivée du succès...), les maxis 45 T., ainsi que tous les pressages spéciaux pour juke-box et autres promotionnels...
Le CD est aussi un objet de collection, notamment les CD destinés à la promotion, les maxis, les éditions limitées... Beaucoup d'efforts ont été faits dans la forme (packagings soignés, éditions numérotées...) et le fond (titres supplémentaires, vidéos...) pour intéresser les collectionneurs ou les simples fans par rapport au téléchargement sur Internet ou la copie pirate.