Le LaserVision a été inventé par Philips dès la fin des années 1960 et fut présenté pour la première fois par Philips et MCA en 1972. Son entrée dans le commerce date de 1978, à peu près en même temps que le magnétoscope.
A sa suite, le LaserDisc Vidéo (LD) est apparu en Europe en 1984. Il se différencie du LaserVision par l'ajout de pistes audio numériques. D’où une meilleure qualité visuelle et sonore que son concurrent contemporain, la cassette VHS. Il dispose de plusieurs canaux pour le son (analogique et numérique) et offre la possibilité de naviguer à l'aide de chapitres. La tête de lecture optique offre une durée de vie nettement plus longue. Même après plusieurs années, la qualité reste identique. Mais, contrairement à la cassette vidéo, le LaserDisc ne permet pas d'effectuer d'enregistrement.
Autre inconvénient : son prix. En France, un film sur support LaserDisc coûtait en moyenne dans les 250 francs (environ 38 €), et le lecteur dans les 3 000 francs (environ 457 €). De plus, la capacité de stockage, de 30 ou 60 minutes par face, entraîne généralement un changement de face. Certains lecteurs ont intégré une fonction de changement automatique de face qui provoquait une coupure d'une dizaine de secondes. La taille du disque posait aussi un problème (à peu près la taille d'un 33 tours) ainsi que son poids relativement important.